Amour toujours : l’intemporelle préoccupation en magie
S’il et bien un domaine complexe par excellence c’est bien celui des
relations humaines et plus particulièrement celui des
relations amoureuses qui reste en tête des préoccupations de la grande majorité des gens. Bien évidemment cela se répercute sur les demandes de
rituels qui demeurent principalement orientées en
magie rouge, la magie de l’Amour, de la sexualité et du désir pour simplifier quelque peu un vaste domaine où les problématiques de
couple rencontrent les envies et espérances de chacun des partenaires, où, pour ceux qui sont encore célibataires, la recherche d’un
amour souvent fantasmé se heurte à la
dure réalité qui les entoure. C’est pour cette raison qu’il existe tant de
types de rituels différents, à la fois pour contenter chaque individualité dans sa propre complexité mais aussi pour cadrer avec un contexte souvent tout aussi difficile à cerner pour celui ou celle qui s’y trouve intimement impliqué. Ainsi, entre les problèmes de couple en termes d’harmonie ou de dynamisme de la relation, ou bien en ce qui concerne les jalousies et autres
rivalités amoureuses, effectivement la magie rouge se situe sur le podium gagnant en matière d’efficacité et de flexibilité de l’ensemble de ses rituels. Pour autant, parfois il faut encore plus de
puissance et il faut donc passer à un échelon supérieur ou de concert avec d’autres types de magies…
Sur ce point, l’élaboration correcte de
travaux de magie, dans une vue d’ensemble, ne se contente pas uniquement de la magie rouge pour régler des problématiques spécifiquement amoureuses, il faut en effet bien comprendre que d’autres facteurs importants entrent en jeu, parfois jugés annexes ils n’en demeurent pas moins essentiels pour la bonne marche des travaux, au niveau de leur
stabilité et de leur
régularité : il s’agit ici d’y associer très souvent la
magie blanche à des fins d’apport d’énergie vitale fonctionnelle. Cette magie blanche aura donc comme rôle principal d’encadrer les autres rituels actifs de
magie rouge, tel un catalyseur qui pourra trouver son utilité dans ses capacités non seulement énergétiques mais aussi en termes de
révélation, de protection et accessoirement de soin de l’âme (entendre ici rétablir l’harmonie du corps, de l’Ego mentalisé et de l’esprit). Au-delà de cette magie complémentaire que représente la magie blanche, il sera parfois aussi nécessaire d’aller encore plus loin en puissance pour dépasser les limitations d’une
magie d’amour afin d'aller affronter des maux assurément moins amicaux; dans ce cas l’utilisation de
"rituels d’invocation" pourra être une solution assez radicale et beaucoup plus directe, bien qu’elle soit généralement associée à la très ambiguë et polémique
magie noire. Dans ce sens il faudra encore plus encadrer cette redoutable puissance pour l’utiliser avec grande précaution d’usage et renfort de
protection…
L’invocation : appel de Puissances dans les rituels de magie
Relativement inconnue du grand public,
l’invocation fait figure de rituel un peu spécial et pour le moins mystérieux dont on n’ose pas trop aborder le sujet à cause de l’odeur de soufre qui semble directement s’en dégager. Et c’est d’ailleurs le cas puisque sans détour il s’agit par ce terme d’invoquer une ou plusieurs
entités à des fins de les associer aux
travaux de magie pour que ceux-ci montent en
puissance avec l’assurance de rompre l’inertie d’une situation pour "faire avancer les choses" de manière plus radicale. Notons tout de même qu’il est assez rare qu’un praticien propose immédiatement l’invocation comme solution à des
problèmes amoureux, il faut en effet avoir déjà bien analysé la situation et commencé des travaux de magie rouge plus traditionnels pour s’assurer que le terrain est parfaitement balisé après avoir utilisé les
rituels
habituels dont la grande majorité aura très certainement eu des résultats concluants. Ce ne sera qu’en cas d’impasse ou de
blocage durable que l’on commencera à songer à l’utilisation d’un
rituel d’invocation, avec l’assurance qu’on en a une solide expérience et surtout les bonnes pratiques.
En effet, comme il l’est déjà mentionné précédemment, "l’invocation" n’est pas du tout un rituel commun, l’on pourrait même la classer dans la catégorie des rites de
magie noire si cette nomenclature était si tranchée alors qu’elle ne représente qu’une convention pour signifier qu’un
niveau de puissance a été franchi ou bien va l’être. Dans cette perspective chaque praticien, selon son propre niveau professionnel, sera en mesure de se placer sur cette
échelle normative et d'utiliser des rituels plus ou moins orientés dans cette direction, ou plutôt cette couleur, noire. En ce qui me concerne je parle souvent de
magie "pourpre" pour expliciter que l’on a franchi un tout premier pas au-delà de la magie rouge, le pourpre étant un rouge un peu plus soutenu, c’est-à-dire effectivement pouvant faire appel à
l’invocation d’entités aidantes. Ne voyons d’ailleurs pas dans ces entités que le côté sombre dont on voudrait immédiatement les affubler, il existe une
infinité de niveaux d’entité, de seuils de départ, pour s’assurer de la bonne marche des travaux et ne pas tenter de "tomber de l’échelle" en sautant des paliers ! Ceci dit, l’invocation reste objectivement une
affaire de spécialiste très expérimenté, d’initié de
haute magie s’il en est une, dans cette circonstance très précise.
Le choix du rituel d’invocation : sagesse, équilibre et limites
Comme dit explicitement, le choix du
rituel d’invocation n’est pas à prendre à la légère, il requiert d’une part une grande maîtrise des travaux de magie en général mais surtout une excellente capacité à juger jusqu’où l’on pourra repousser certaines
limites ésotériques en toute connaissance de cause sans risquer inutilement d’aller au-delà d'autres limites dont seules les
Grandes Lois universelles permettent d’en comprendre la juste circonférence. C’est assurément pour cette raison que bon nombre de praticiens moins expérimentés se contentent de la seule
magie rouge sans faire appel au rituel d’invocation plus exigeant, lequel, de plus, ne laisse passer aucune erreur d’interprétation une fois la porte ouverte sur certaines dimensions. Les
entités dimensionnelles dont il est question n’ont pas du tout le même rapport au
Bien et au
Mal
que celui qui anime l’esprit humain, c’est aussi pour cette raison que ce type d’aide plus radicale apporte tant de solutions en instillant sa
touche de Chaos dans ce que nous pensons être un ordre satisfaisant, bien au contraire de ce Chaos survient le plus souvent une
désobstruction de la situation entrainant de
nouvelles voies à prendre, tout comme la destruction d’un mur ferait apparaitre un nouveau paysage prometteur.
Notons avec un peu d’ironie qu’en
magie rouge l’utilisation d’accessoires comme les
dagydes (sortes de poupées représentant un partenaire amoureux ou une rivale) est relativement fréquente alors que ce mode opératoire provient historiquement du
Vaudou dont il n’est pas nécessaire de rappeler qu’il se place en pleine ligne de la
magie noire. À ce stade, l’on voit très bien que les frontières que l’on veut s’imposer en matière de classification magique sont parfois à géométries variables, le tout est que chacun s’y retrouve dans sa pratique avec l’assurance et la lucidité d’en maitriser tous les objectifs dans son propre
équilibre, stable et sans risque si possible avec les
protections adéquates. En ce qui concerne ma propre pratique, les travaux de magie se déroulent toujours selon une montée en puissance si cela est nécessaire, il ne sert strictement à rien d’utiliser un bulldozer pour enfoncer un clou avec le risque de voir l’ensemble de l’édifice tomber ! Ainsi, chacun pourra, selon mon avis, reconnaitre l’initié et praticien de
haute magie à sa
tempérance, à son expérience patiemment acquise et à sa
sagesse à n’utiliser la Puissance qu’avec la
raison impérieuse d’y avoir véritablement recours, ceci en toute sécurité.
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