Quand le souvenir d’autrui caractérise notre propre identité
“La vie de chaque homme est un chemin vers lui-même, l’essai d’un chemin, l’esquisse d’un sentier.”
Hermann Hesse, écrivain et prix Nobel de Littérature
("Demian", "Siddartha", "Le loup des steppes"), a réfléchi toute sa vie durant à la
quête existentielle que chaque humain se doit d’accomplir, un itinéraire perçu comme énigmatique dans ce que la logique ordinaire nous propose tout en étant si proche et intérieur qu’à chaque pas l’on touche toujours la
Vérité qui est sienne. C’est aussi un constat que chaque humain n’est rien sans la représentation de ceux qui l’entourent et que même après leur
disparition il en reste encore de tangibles émanations pour nous guider dans nos réflexions et activités, dans toutes nos décisions et autres choix du quotidien. Ainsi, la Vie est-elle pavée d’intentions qui sont à la fois les nôtres et celles de ceux qui ne sont plus, c’est-à-dire de nos
proches disparus ou ancêtres plus lointains, que ce soit au simple niveau de ce souvenir encore
persistant qu’ils ont pu graver en nous ou bien au cœur des gênes qu’ils nous ont alloués et dont on sait aujourd’hui scientifiquement que chaque action, sentiment ou pensée peut durablement interférer au sein même de notre propre physiologie dans leur élaboration génétique…
Mais seuls les
initiés peuvent aller au-delà de cette première notion, notamment si l’on considère que
l’esprit perdure après
la Mort et peut encore avoir quelques liens subtils avec la matérialité du monde des vivants, il y a alors de potentiels contacts, peut-être même des guidances provenant de cette
dimension éthérée afin de nous orienter plus judicieusement sur notre propre
parcours existentiel. Ce sera à chacun d’en pressentir la véracité selon son expérience et son ouverture d’esprit, sachons qu’il ne nous est nullement imposé cette croyance en la persistance de
l’âme, bien souvent elle se fait sentir elle-même comme une évidence à ceux qui auront une pensée pour les disparus avec cette sensation d’en capter la
présence, intérieurement ou dans un proche espace invisible. La plupart des
rites que nous suivons sont intimement liés à la notion que nous avons non seulement du sens de l’existence mais aussi au rapport que nous avons avec notre propre fin, avec
la Mort, ce
Thanatos qui un jour viendra aussi frapper à notre porte, que nous soyons d’ailleurs initiés ou profanes sur cette ultime question.
Me contacter pour une étude Gratuite
Les dogmes de "l’après" pour diriger le présent des vivants ?
Bien entendu, cette même
ultime question, sur l’après-vie, nous est sciemment sans cesse posée au niveau sociétal par les
dogmes et les
religions dont il est parfois difficile dans certains pays d’en entendre les préceptes sans en être soi-même investi, consciemment ou inconsciemment, avec la certitude d’une réalité présentée ou au contraire avec celle qu’il s’agit plutôt d’une manière avisée de conduire et d’encadrer les vivants. Ceci aussi, chacun s’en fera à juste titre sa propre idée, que l’on soit dans une
croyance institutionnalisée ou véritable, ou au contraire en opposition avec tout dogme dont on n’aura pas perçu la profonde sincérité ou l’ineffable exactitude. Ce sera d’ailleurs aussi un autre questionnement que de
construire sa propre croyance si l’on ne veut pas écouter ou suivre celles qui sont présentées, il en résultera généralement une sorte de syncrétisme à la fois
éthique et intellectuel proche d’une réalité animique qui justifiera la persistance d’une
conscience après la mort, ou, du moins, la sensation qu’il existe effectivement quelque chose en dehors du strict et seul néant d’outre-tombe.
Dans tous les cas il existe une abondante littérature sur le sujet, à un tel point que l’on pourrait se demander si tous n’ont pas finalement
raison dans la finalité mais en exposant une histoire simplement différente avec pratiquement les mêmes "acteurs" ayant changé de nom… Encore une fois ce sera durant
l’expérience de la Vie que chacun sera confronté avec le sens de sa propre existence, mais la perte de proches sera en soi une
initiation à éprouver, puis à dépasser pour continuer à vivre avec néanmoins parfois la certitude qu’ils ne sont pas partis bien loin mais
encore présents non seulement en souvenir mais aussi en tant qu’essence véritable
à nos côtés. Notons encore une fois que chaque individu dispose de son propre
niveau de conscience sur ce sujet, que nous n’avons pas tous pris un même chemin évolutif, que certains sont plus avancés alors que d’autres commencent tout juste la randonnée existentielle avec un
état d’esprit plus jeune et moins averti, ce qui demeure une valeur fondamentale pour commencer ce type d’itinéraire initiatique dont on ne transgresse pas les
étapes imposées malgré un
libre arbitre nécessairement faussement apparent…
Me contacter pour une étude Gratuite
Quand les rituels ouvrent le champ de tous les possibles
Pour l’initié, son
avancée spirituelle lui a démontré consciemment que la Vie ici-bas est un premier parcours imposé, qu’il est plus que probable que l’on doive l’effectuer plusieurs fois avant d’en avoir assimilé toutes les subtilités de
l’existence, que par conséquent et sans jeu de mots "la fin justifie les moyens" en ce sens qu’il y a
"un après", à la fois pour nous mais aussi pour tous les autres, dont ceux qui ont pu participer à cet "exercice" au même moment que nous. Un exercice existentiel dont souvent je rappelle qu’il se trouve sous une sorte de
juridiction karmique pour en assurer la bonne marche dans cette quête réellement initiatique où chacun se construit épreuve après épreuve, vie après vie,
à des fins d’évolution spirituelle pour ensuite passer sur un autre plan d’existence encore plus instructif, élevé et complexe. Mais ne dépassons pas les dimensions qui ne sont encore celles auxquelles l’on a la possibilité consciente d’en aborder les futures épreuves, à chaque marche correspond une
élévation, à chaque
élévation spirituelle correspond un biome existentiel spécifique, pour l’heure le nôtre est présentement terrestre au sein d’une
"matérialité vitalisée" dont nous avons la charge d’en expérimenter un
corps physique aux capacités uniques définies essentiellement en fonction de nos
missions de vie préétablies.
En ce qui concerne ceux qui nous ont quittés, qu’ils soient
proches amis ou plus généralement de la même
famille, nous pouvons donc nous assurer qu’ils sont sortis du jeu de l’existence ici-bas mais qu’à un autre niveau que l’on pourrait qualifier habituellement d’éthérique ils sont encore présents pour un temps indéfini
à nos côtés, qu’ils continuent d’une autre façon leur parcours existentiel sous l’angle karmique du constat de la réussite ou non de leurs missions de vie dont parfois (souvent…) nous faisons partie à des fins d’évolution partagée (pour l’apport des uns et des autres). En ce sens il n’est pas rare d’avoir encore cette présence éthérique proche de nous qui peut si besoin éclairer un chemin
bénéfique ou nous éviter un danger prématuré ou inutile (sauf si c’est une "épreuve imposée"…).
Dans le cadre de
travaux de magie certains
rituels permettent un réel dialogue avec ces
entités défuntes ou avec des entités karmiques responsables, ce qui peut apporter des réponses existentielles lors de graves crises, d’inerties durables ou d’impasses contextuelles impossibles à gérer. Il est donc important et même crucial de savoir que nous ne sommes pas seuls, ni isolés dans des problématiques qui n’auraient pas été définies sciemment, ni abandonnés d’aucune façon, nos
existences sont bien façonnées par nous mais
reliées karmiquement par notre volonté d’évolution dont nous avons délégué l’autorité d’encadrement en pleine et entière conscience, ceci sur plusieurs plans d’existence qui nous sont assurément communs et partagés globalement selon d’immuables
lois universelles !
Faire appel à un chaman, contactez-moi pour une étude gratuite :
Me contacter pour une étude Gratuite