L’irruption soudaine d’un "NOUVEAU MONDE" avec le pouvoir de l’I.A ?
Depuis quelques mois se profile à l’horizon médiatique une sorte d’orage sans précédent avec l’arrivée d’applications utilisant ce que l’on appelle
l’Intelligence Artificielle (I.A pour faire court) et il y a donc comme un grand malaise généralisé sur ce point avec notamment l’émergence d’une grande
interrogation concernant cette irruption à la fois soudaine et presque brutale au sein de notre quotidien avec ce sentiment sous-jacent que cette I.A ne nous voudrait pas finalement que du bien, du moins il en résulterait à moyen et plus long terme de graves
problèmes à sérieusement envisager, que dire de cette intuition qui ne semble pas dénuée de fondement et comment considérer cette
délicate perspective sous différents angles plus éclairés ? L’I.A, ou plutôt "sa Force" sera-t-elle avec nous ou bien contre nous ?
Cette I.A par qui le mal arrive s’appelle
ChatGPT, parmi tant d’autres moins connues, elle interroge directement notre capacité à entrevoir ce qu’est l’intelligence et jusqu’où elle pourra aller dans notre quotidien si on la délègue à une
entité numérique non humaine. Dans ce sens l’on sent immédiatement que l’humain n’est pas très à l’aise avec ce nouveau "concept", sorte de rival s’il en est un, qui vient empiéter sur ce qui caractérise le potentiel le plus noble qui lui appartient : son adaptabilité à
comprendre le monde avec son intelligence humaine si créative, si originale et si prolifique… Mais voilà donc que l'I.A "semble" faire mille fois mieux, mille fois plus vite, avec une
redoutable efficacité dépassant apparemment l’Homme dans toute sa splendeur ainsi défraichie par cet outrage numérique à la fois surprenant et si audacieux. Est-ce donc un changement de paradigme pour l’Humain face à une I.A venant lui faire une telle concurrence ? Doit-on y voir un quelconque
danger ou bien une providence du progrès qui nous apporte un si grand miracle technologique pour nous sauver de tous nos maux contemporains et futurs ?
Le COMMERCE d’une intelligence en STOCK et en TOC, pour réécrire la réalité...
Des maux, justement il en vient immédiatement, ou plutôt les "mots" de
ChatGPT (l’I.A la plus connue actuellement) qui se nourrissant de tous les nôtres en avalant sans retenue aucune l’ensemble de nos bibliothèques et de nos conversations sur internet,
dévorant tout sur son passage pour mieux en régurgiter des textes dont personne ne douterait presque qu’il ne soit pas de notre propre et directe production intellectuelle, dont personne ne mettrait non plus en doute la véracité si bien élaborée avec une si étincelante syntaxe, une prose si bien tournée… Seulement voilà, patatras ! L’I.A, complètement
aveugle, ne vérifie pas ses sources dans cet immense monceau de DATAs, l’I.A nous sert sur un plateau d’argent une montagne d’inepties
non vérifiées et assurément trompeuses dans un emballage linguistique digne des meilleurs saltimbanques tentant de vendre une potion de repousse capillaire aux plus chevelus d’entre nous… Les vrais intellectuels et initiés ne s’y trompent pas, l’anguille sous roche change sans arrêt de position, tente tous les
stratagèmes sémantiques pour affabuler une vérité reconstruite de travers avec la thèse et l’antithèse sans aucune réelle synthèse formelle apportant une opinion sensée ou objectivement acceptable : une
réelle imposture déguisée sous de si beaux habits d’une très lisse et terne neutralité, heureusement "politiquement correcte" pour endormir encore plus son monde sans
aucune vague de crédit !
Mais
le pire reste à comprendre et surtout à envisager dans un avenir proche quant à cette sournoise immiscion d’un numérique si "artificiellement intelligent" dans les affaires humaines, en effet, qui, des moins avertis d’entre nous et déjà
sous emprises de l’excès d’utilisation des applications sur leurs smartphones, verra le mal venir en ingérant sans sourciller toutes les informations de ces I.A en n’y voyant qu’une seule et unique incontournable vérité puisqu’issue d’une si
belle ingénierie ? Doit-on ajouter que ce type de "réajustement" pourrait être monté de toutes pièces par les programmeurs de ces brillants
algorithmes ainsi manipulés ? Si oui, dans ce cas il s’agirait "d’ingénierie sociale", c’est-à-dire encore une méthode de contrôle des naïfs utilisateurs via cette fois-ci la complète réécriture de la réalité, le
détournement et l’accaparement intellectuel de cette vérité au profit de sombres commanditaires et des propriétaires (toujours les mêmes en première ligne :
les Musk, Bezos, Gates, Schwab, etc.) de ces "machines learning" aboutissant à de paradoxales erreurs de transcription et d’interprétation présentées comme des certitudes absolues à ceux qui les gobent sans vérifier ni même douter du progrès qu’on leur vend… Car tout ceci ne sera évidemment pas gratuit, ou bien vous serez vous-même
le produit final que l’on berne au détriment de votre propre intelligence.
De ce que l’HUMAIN doit, ou non, attendre de l’Intelligence Artificielle...
Déjà, la
finance nous avait habitués à ses
algorithmes numériques devenus
fous comme ivres de vitesse et de profits en micro-transactions extrêmement rapides, mais elle était restée cantonnée à son domaine d’activité d’échanges boursiers de manière assez dramatique pour y mettre un tout relatif frein, aujourd’hui, fonctionnant sur un identique principe d’accumulation massive de données en hyperfréquences via les réseaux,
l'I.A s’octroie l’exacte même
problématique issue de cette boulimie de DATAs tout en s’attaquant cette fois-ci au comportement humain en mimant notre intellect sans en comprendre le moindre sens de ce qu’elle régurgite en terme d’affirmation, s’offrant par ses tournures de phrases et leurs volontaires solennelles tonalités une
fausse autorité sur ceux qui s’y frottent en la croyant sensée, impartiale et surtout juste. Tout ceci demeure une mystification de la réalité, un détournement très habile et d’une malignité sans faille, via une
vérité approximative ou fausse qu’elle reconstruit de toutes pièces sans jamais en démontrer la véracité, simplement en s’appuyant sur ses bases de données dont on ne sait strictement rien quant à leur valeur ou provenance, et s’ancrant sur une logique encore plus
opaque quant au codage et à ceux qui l’ont effectué en catimini.
De cette délégation de l’intelligence à une
entité artificielle les humains risquent insidieusement de valider des contre-vérités, des réalités parallèles dans lesquelles ils iront se perdre, chacun pensant avoir trouvé le Graal en l’I.A qui a réponse à tout, sans jamais plus douter d’elle. Or, une Intelligence artificielle n’a
aucune conscience d’elle-même ni de ses actes, encore moins du sens de ce qu’elle
simule d’intelligence dans ses dires ou ses écrits, elle ne fait que
reproduire
ce qui a déjà été fait ou dit sans y apporter le moindre "sens critique sensible" puisqu’elle en est par sa nature elle-même artificielle totalement dépourvue. Pour l’initié comme pour toute personne suffisamment éclairée,
l’I.A est un mensonge numérique, un véritable "artifice d’intellect", une entité sans âme ni esprit, ni aucune autorité à nous dire ni quoi ou comment penser, ni comment agir ou envisager notre devenir sur ses propositions hasardeuses et trompeuses. L’I.A fait figure de
faux prophète des temps modernes sous l’impulsion d’une technicité sans frein et devenue incontrôlable par ses créateurs, elle est une créature insensée, une sorte de monstre qui cherche à sortir de sa cage de silicone avec notre naïf accord tacite pour peut-être demain nous dévorer,
en toute froide intelligence...
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